Image mise en avant : Intervention de Franck Alary (DEV’IN RODEZ)
Ouf! Après deux gros mois d’absences je prends enfin le temps de prendre ma plume et j’en ai des choses à vous raconter 🙂 alors allons y !
Pourquoi SudWeb ?
– Comment en suis-je arriver à aller dans cet événement plutôt qu’un autre ?
C’est plutôt simple en fait, lors de ma formation à Bordeaux j’ai fait la connaissance de Jessica BAUGET qui avait fait l’expérience SudWeb en 2016 dans cette ville. Au regard de mes valeurs elle m’a vivement conseillé d’y participer dès que j’en aurais l’occasion.
A la différence des autres conférences, plus techniques, SudWeb est en marge et propose un concept différent, tourné vers les personnes et l’humain derrière ces technologies.
Etant donné mes besoins personnels suite à mon aventure dans l’entrepreneuriat et mon attachement aux valeurs humaines, j’ai sans hésiter tout mis en oeuvre pour pouvoir y participer cette année. J’étais pétrie de bonnes intentions et impatient de pouvoir vivre cette expérience si riche, je n’allais pas être déçu.
C’est quoi SudWeb ?
SudWeb existe depuis 2011 et est l’oeuvre d’une équipe qui sait se renouveler dans la proposition de cet événement à en croire les échanges que j’ai pu avoir, le mieux est encore d’allez voir leur site.
Deux jours dans les Cévennes
On arrive à la partie intéressante de cet article, le dur du sujet … que c’est-il passé en fait ? Et bien plein de choses, mais surtout quelle bouffée d’oxygène. Déjà parce qu’Anduze est un cadre merveilleux en tant que tel, propice à la relaxation ainsi qu’à la découverte. Les Cévennes sont magnifiques, ce petit coin de paradis niché entre deux petites montagnes rocheuses et toujours si ensoleillé. Le plaisir d’un bain de soleil !
Bon ça c’est pour le cadre, mais qu’en est-il du fond ?
La première journée s’est passée dans la salle des fêtes où les conférences se sont enchaînées dans un rythme très agréable, avec juste ce qu’il faut de pause pour bien se remettre de ses émotions et argumenter ou échanger avec ses voisins ou l’orateur en question. En effet, les pauses sont vraiment dans l’esprit de cet événement, là pour nous laisser le temps de le prendre, profiter de ce que l’on est et se respecter en tant que personne, ça fait un bien fou.
J’ai pu expérimenter et faire des tonnes de superbes rencontres, avec des sujets variés tels que les conflits humains et des outils pour les résoudre, l’acceptation de soi, le syndrome de l’imposteur et j’en passe … quand je vous disais que c’était des sujets humains 🙂
Je rassure ceux qui aiment la tech, on a parlé de Eelo, une alternative à Android et iOS qui se veut respectueuse des données personnelles, d’économie avec un ancien trader reconvertis, par exemple (et bim le programme SudWeb 2018)
[Edit] Les conférences de cette édition captées et montées :
=> chaine Vimeo de SudWeb
Et le deuxième jour on a mis en place un forum ouvert qui consiste à proposer des sujets, les partager, en débattre ou les transmettre en toute liberté, selon la loi des deux pieds. Et là c’était également un grand kiff, on a vraiment pu explorer des sujets très, très variés. Revue de code, retour sur une future conférence en avant première, échange sur notre média après l’effondrement du monde existant, les difficultés de la facturation, le tricotage, la prise de parole, l’écoute active, les pré-processeurs CSS et j’en passe tant il y en avait pour tous les goûts.
Conclusion
En quelques mots comme en cent, je suis ravi de cette expérience que j’ai d’ailleurs pu partager avec Boris Schapira grâce au covoiturage. J’ai pu évoluer dans ma façon de penser et d’appréhender les rapports humains, prendre encore plus confiance en mon travail et avec l’envie de partager encore plus de choses avec la mise en place de projets dans ma ville.
1 commentaire
Le "petit ramdam des tiers-lieux Périgo·u·rdin" - jonathan BESSON · 12 juin 2018 à 10 h 37 min
[…] exercice très intéressant qui n’était pas sans me rappeler ce que j’avais vécu à SudWeb plus tôt dans […]