Dans un monde de plus en plus connecté et en en proie à une spirale infernale d’évolutions sur le plan technique, trouver des moyens de rester compétent est primordial. Que ce soit par la veille, l’auto-formation continue (livre, vidéo, article et pratique), le partage de savoirs entre êtres humains ou par des sessions, plus ou moins longues, de formation présentielle, on doit pouvoir se tenir à jour par tous les moyens.
Personnellement j’ai choisi de profiter de chaque instant offert par la vie pour réaliser ma formation personnelle, notamment la reprise d’études, ce qui peut paraître facile au demeurant, mais qui en réalité demande beaucoup plus d’investissement que ce que l’on peut penser.

On peut donc poser plusieurs grandes phases dans ma formation personnelle :

1. l’auto-formation initiale : suivie grâce au web, via des cours en ligne gratuits et écrits (en 2008 YouTube ne regorge pas encore de contenus de qualité à ce sujet et les gros sites de formation n’ont pas autant de notoriété)
2. l’auto-formation continue : par la pratique quotidienne en agence, la mise en pratique de la formation, mais aussi et surtout la rencontre avec beaucoup de situations différentes qui amènent à se poser les bonnes questions et à trouver des solutions en s’améliorant
3. la VAE : ou validation des acquis et de l’expérience, est le passage d’un diplôme en marge de notre activité professionnelle, ou en accord avec notre employeur pour exploiter des heures normalement prévues à nos tâches pro. C’est à cette période que j’acquière mon premier diplôme en matière de digital, en communication donc. Tout ça dans la sympathique école d’IPAC Design Genève, tenue à l’époque par monsieur PARQUET Patrick ( ancien DA de chez MNSTR notamment mais pas que 🙂 … )
4. Le passage d’un diplôme en formation adulte continue : Une formation en 6 mois à Digital Campsu Bordeaux pour apprendre les ficelles du métier de chef de projet web & multimédia. Tout comme une VAE, ce genre de formation demande une implication énorme. C’est d’ailleurs le sujet de mon billet d’aujourd’hui, j’ai envie de partager mon expérience avec vous 🙂 on y va ?

Où se former ?

Il y a une dizaine d’années, quand j’ai commencé à me former sur mon métier actuel, il n’existait pas beaucoup d’alternatives « officielles » à une formation universitaire classique. Si on voulait devenir développeur il fallait faire des études d’informatique après un bac S et pendant longtemps la question ne se posait pas. C’est d’ailleurs un des premiers gros soucis que j’ai eu avec mon auto-formation dans un petit coin reculé de la France, je n’avais pas de « paires », de personne ayant vécu mon parcours et ce sentiment de solitude m’a suivi pendant longtemps laissant même la place à un syndrôme assez terrible, mais ça on en parlera une autre fois  … on va se concentrer sur la formation aujourd’hui !
Il n’existait donc pas beaucoup d’école du web à cette époque, mais c’est chose révolue aujourd’hui. En effet la demande dans ces domaines est forte et le besoin de personnes qualifiées se fait sentir, au fur et à mesure que les métiers se scindent et se spécialisent. Quand il y a dix ans on utilisait le terme « webmaster » pour désigner la personne qui gérait tout sur un site, de sa création à son hébergement, aujourd’hui on a besoin d’un webdesigner, d’un UX designer, d’un développeur back-end, d’un intégrateur front-end, d’un responsable marketing, d’un admin sys. et j’en passe. Autant dire que là où avant il fallait savoir jongler et proposer plusieurs savoirs et compétences, aujourd’hui il faut être un « expert » dans son domaine, et ce domaine s’est terriblement développé. J’exagère volontairement le trait, mais c’est sensiblement ça !
Dans ce contexte on comprend bien que des écoles il en faut, et des bonnes si possible !

Arrive un nouveau souci, la diversité et la concurrence noie l’offre. En effet j’ai mis plusieurs mois avant de trouver une formation qui entrait dans mes critères tant l’offre est large et pas toujours bien explicite et pourtant aujourd’hui j’habite près d’une grande ville, même plusieurs, donc ce ne sont pas les opportunités qui manquent.

Voilà trouver SA formation, celle qui va nous propulser au delà de nos compétences et savoirs déjà acquis n’est pas facile à trouver, vraiment ! Au final moi, c’est une publicité sur Facebook qui, au hasard de mon flux, a « popé » et m’a interpellée, comme quoi !

Un investissement vous dites ?

Un deuxième aspect du joyeux bazar qu’est la mise en place d’un plan de formation c’est l’argent ! HOOO que c’est vulgaire de parler d’argent, et bien non ! même si notre culture française nous l’interdit c’est un aspect non négligeable. C’est un véritable investissement, d’ailleurs on verra dans le chapitre suivant que c’est loin d’être le seul.

J’avais un avantage financièrement parlant, j’avais été licencié au motif économique de mon ancien travail, de ce fait je bénéficiais d’un suivi intense et de fonds (un mélange de CPF et autres) accumulés lors de mes années d’ancienneté notamment.
Mais … comme il y a toujours un mais, ce n’était pas suffisant pour couvrir mes besoins en formation, j’ai donc dû mettre la main à la poche. Quand je vous dit que c’est un véritable investissement personnel une formation adulte continue 🙂

Et puis comme je n’habite pas sur place il faut ajouter à cela, un logement, les repas et la séparation familiale, probablement le plus dur !

Mais je dors où moi ?

Le logement, encore un parcours du combattant même pour le plus motivé des hommes. J’ai en effet mis quelques temps avant de trouver un logement, petit, vieux, mais pas si mal situé après tout, me permettant d’aller à pied jusqu’à la formation et ceci tous les jours, je dois dire que ça m’a beaucoup aidé à choisir celui-ci plutôt qu’un autre 🙂

J’ai essayé de chercher des collocations mais elles n’ont pas voulu de moi 🙁 alors je ne m’attarde pas sur le sujet

Mais ce qu’il faut retenir c’est que c’est long à mettre en place, alors prenez y vous à l’avance !

… Et du coup cette formation à Bordeaux ?

6 mois ! c’est court et long à la fois.

C’est court pour apprendre, il faut tout donner pendant cette période pour acquérir un maximum de compétences, heureusement à DC (Digital Campus) on met en place des projets réels avec des vrais clients en face, ce qui nous donne de vraies problématiques et de vrais enjeux.
Au final 2 vrais projets m’ont été proposés, dont 1 sur lequel j’ai pu m’exercer en tant que chef de projet digital aux commandes d’une équipe de 4 personnes. C’est une des expériences fortes de ces 6 mois, c’est une véritable aventure humaine à vivre.

C’est long quand tu n’as pas vraiment ta place en début de parcours sur des thèmes que tu maîtrises déjà, car la promotion comptait également des personnes en reconversion totale, et donc les pré-requis de base n’étaient pas les mêmes. Mais là encore j’ai vécu une expérience humaine sans précédent, j’ai pu échanger avec des personnes désireuses d’apprendre plus et auquelles je pouvais apporter quelque chose, le partage de mon savoir et de mes compétences. Et j’ai aimé ça ! J’en ai profité aussi pour mettre en place ma petite plateforme web de partage d’outils du web autour de nos métiers transversales (web marketing, web design, web développement etc…) que j’ai sobrement nommé DCpédia. Mon objectif encore une fois était de mettre à profit mes connaissances pour venir en aide à mes camarades et que tous ensemble on puisse mettre à jour ce petit outil commun.

Conclusion

Digital Campus Bordeaux reste et restera une formidable expérience, avec ses hauts et ses bas sur le plan humain, mes joies, mes peines, les défis que j’ai relevés, seul ou en équipe.
Si vous voulez en parler, me poser des questions je vous laisse la parole dans les commentaires ci-dessous.

Je vous souhaite une très bonne journée

Si toi aussi tu cherches une formation, regarde si ton Digital Campus le plus proche ne la dispense pas : https://www.digital-campus.fr/